L’association les Chemins du Mont-Saint-Michel
Fondation
Le Mont-Saint-Michel et sa baie constituent un site exceptionnel de renommée mondiale inscrit depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Avec trois millions de visiteurs annuels, c’est un des lieux les plus visités de France.
Le Mont-Saint-Michel est un atout majeur pour la Normandie, et les collectivités territoriales de cette région lui portent un très grand intérêt. Aussi ont-elles récemment réalisé un important programme de travaux visant à rétablir son caractère maritime menacé par un ensablement qui ne cessait de progresser.
C’est dans ce contexte que s’insère la création, début 1998, de l’Association Loi 1901, « Les Chemins du Mont-Saint-Michel », chargée de retrouver et de promouvoir les anciens chemins de pèlerinage menant au célèbre sanctuaire, outils de valorisation patrimoniale et touristique de tous les territoires traversés par ces itinéraires millénaires.
Soutenue par l’État et les Départements normands, l’Association propose une nouvelle approche du site, restituant pleinement au Mont ses dimensions culturelles et spirituelles.
Ses missions
Défiant le temps, le Mont-Saint-Michel, dont la silhouette envoûtante se dresse majestueuse au cœur de la baie, a toujours été le point de convergence de milliers de pèlerins et de visiteurs. Fondé au VIIIe siècle par Aubert, évêque d’Avranches, il fut avec Rome, Saint-Jacques-de-Compostelle et Jérusalem l’un des quatre plus grands sanctuaires de pèlerinage de la chrétienté médiévale.
Durant des siècles, des pèlerins d’origines diverses ont afflué par milliers au Mont-Saint-Michel, tissant ainsi un réseau dense d’itinéraires appelés les Chemins montais.
Ce sont ces anciennes voies, riches d’histoire et de témoignages, que l’Association Les Chemins du Mont-Saint-Michel s’emploie aujourd’hui à retrouver, à réhabiliter et à restituer au public.
En les rendant accessibles à différents modes de randonnée, l’Association entend offrir à tous ceux qui iront sur les pas des pèlerins, une nouvelle approche du célèbre monument.
Le Tourisme vert a connu un véritable essor ces dernières années. Il continue de séduire un public de plus en plus large, bénéficiant des grands courants de retour à la nature et de redécouverte de l’environnement.
Par ailleurs, le succès rencontré par les itinéraires de pèlerinage témoigne d’une demande croissante pour ce type de randonnée à vocation culturelle et spirituelle.
Il est reconnu aujourd’hui que les pèlerinages ont joué un rôle dans le développement de la connaissance et de la compréhension entre les hommes venus d’horizons divers et lointains. Comme les pèlerins autrefois, les marcheurs savent bien que les rencontres, mêmes brèves, faites en chemin, sont souvent parmi les plus riches et les plus sincères…
On ne connaît ni barrage de la langue, ni jugement, les idées reçues s’évanouissent, les certitudes sur les autres et sur soi-même s’estompent : solidarité et tolérance s’imposent d’elles-mêmes. Il n’y a plus de frontières et nous sommes tous des hommes en chemin.
S’inscrivant dans ce développement, « Les Chemins du Mont-Saint-Michel » participent à la valorisation touristique et patrimoniale des régions traversées par :
- la valorisation et la restauration du patrimoine ;
- les retombées économiques qu’ils génèrent ;
- le développement des hébergements…
En retrouvant ces chemins empruntés depuis le Moyen Âge par les pèlerins venus de toute l’Europe (Angleterre, Irlande, pays germaniques, Italie, Espagne…), l’Association a pour ambition d’étendre le réseau des itinéraires de saint Michel à d’autres pays européens et de développer de nouveaux partenariats dans divers domaines, qu’ils soient scientifiques, touristiques ou culturels.
Au travers de ce projet, elle souhaite également renouer les liens unissant le Mont-Saint-Michel aux autres grands sites dédiés à l’Archange en Europe.
Dans cette perspective, le projet « Les Chemins du Mont-Saint-Michel » a obtenu en janvier 2000 le label de la campagne du Conseil de l’Europe « L’Europe, un patrimoine commun ».
Le 16 janvier 2019, l’Association a reçu des mains de Madame Brigitte Macron le Prix Patrimoine 2018 de la « Fondation Stéphane Bern pour l’histoire et le patrimoine – Institut de France » distinguant vingt années de valorisation du patrimoine, de recherche scientifique, de médiation culturelle et de développement d’un réseau sur le terrain grâce aux chemins restitués au grand public.
Fonctionnement de l’association
Sa méthode
Identification des voies historiques
L´Association mène d´importantes recherches historiques sur les pèlerinages au Mont et sur le culte à saint Michel. Elle s´appuie sur l’ensemble des sources susceptibles d´apporter des informations sur les anciennes voies de communication et les chemins empruntés par les pèlerins (récits de voyage, cadastre, manuscrits, cartes anciennes…).
Pour mener à bien ces travaux, elle s´est entourée d´un Comité scientifique rassemblant des universitaires, des chercheurs et d’autres spécialistes européens qui soutiennent l´Association par leurs compétences et leurs conseils.
Elle dispose également d´un fonds documentaire accessible sur demande, composé de dossiers thématiques, d´ouvrages, de gravures et de photographies.
Inventaire du patrimoine
L´Association recense les mentions historiques et le patrimoine lié au pèlerinage et au culte à saint Michel afin de constituer une base de données.
Elle participe ainsi à la valorisation et à l’appropriation du patrimoine jalonnant ces itinéraires (ponts, croix, fontaines, églises, chapelles…).
Elle a également constitué un fonds photographique rassemblant les éléments répertoriés.
Réhabilitation des chemins
La mise en place des itinéraires est réalisée en collaboration avec les collectivités et les organismes intervenant dans le domaine de la randonnée (Comités départementaux du tourisme, parcs, pays, communautés de communes, communes…).
Tenant compte des changements advenus au cours des siècles, de l´évolution du réseau routier et des nombreux remembrements, l´Association a reconnu et validé des itinéraires continus en respectant la réalité historique et en privilégiant les chemins de terre ou les petites routes.
Balisage et entretien des chemins
Les itinéraires du Mont-Saint-Michel représentant plus de 3 600 km de chemins, l´Association s´assure très régulièrement de la qualité du balisage surveillée par ses bénévoles et son équipe.
La veille de l´entretien des chemins se fait en concertation avec les associations locales et les collectivités qui en ont la charge.
Publication et édition de documents
L´Association édite des guides et diffuse des dépliants visant à une meilleure connaissance de ces itinéraires et du patrimoine qui les jalonne. Elle tient également à la disposition des pèlerins et des marcheurs une documentation pratique telles que des listes d´hébergements et le Carnet du miquelot à faire tamponner à chaque étape du chemin.
Organisation de manifestations
L´Association organise régulièrement des animations sur les Chemins du Mont-Saint-Michel s´adressant à tout public (expositions, visites, marches…). Elle intervient lors de colloques ou de conférences historiques sur la thématique des pèlerinages au Mont-Saint-Michel. Tous les deux ans, à la Saint-Michel de printemps, le 8 mai, elle réunit des universitaires et des chercheurs pour présenter le résultat de leurs travaux lors de ses Rencontres historiques. L´Association organise tous les ans plusieurs marches culturelles, une marche de printemps sur quelques jours sans arriver jusqu’au Mont et la Marche de septembre (une semaine) sur un des Chemins du Mont-Saint-Michel et se concluant au Mont le 29 septembre, jour de la Saint-Michel. Au programme : quelques étapes à découvrir et à partager et un patrimoine naturel et historique méconnue à redécouvrir et à faire apprécier au plus grand nombre.
Promotion touristique
L´Association travaille en collaboration avec les hébergeurs, les organismes de tourisme et les collectivités pour accompagner le séjour des marcheurs et des pèlerins sur les Chemins du Mont. Elle signe des conventions de partenariat avec les « Communes des Chemins du Mont-Saint-Michel » afin de permettre l’appropriation du projet par les collectivités et leur pleine réussite.
Ses réalisations
Ses réalisations Traduction en
Dix itinéraires correspondant à 3.600 km de chemins ont déjà été balisés, permettant de relier différentes régions françaises et européennes.
En Angleterre
Avec le Pilgrims’ Trail (47 km) de la cathédrale de Winchester au port de Portsmouth pour rejoindre les chemins normands depuis Cherbourg ou Ouistreham
Le Chemin de Cherbourg
9 étapes, 202 km
Le Chemin de Barfleur
9 étapes, 202 km
Le Chemin de Caen-Ouistreham
9 étapes, 190 km
Le Chemin d’Amiens via Rouen
6 étapes ; 135 km d’Amiens à Rouen et 16 étapes, 360 km de Rouen au Mont
Le Chemin de Paris
22 étapes, 522 km
Le Chemin de Chartres
17 étapes, 370 km
Les chemins partagés entre Saint-Jacques-de-Compostelle et Le Mont-Saint-Michel
Pour relier les deux grands sanctuaires, l’Association « les Chemins du Mont-Saint-Michel » a signé des pactes d’amitié avec les associations des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle en Anjou, en Bretagne, en Normandie, en Touraine et dans la Sarthe.
Aujourd’hui, trois voies relient le Mont-Saint-Michel à la voie de Tours vers avec Saint-Jacques de Compostelle.
La Voie des Capitales traverse la Bretagne et la Vendée, par Pontorson, Rennes, Nantes, Clisson, Montaigu et Surgères.
La Voie des Plantagenêt vient depuis l’Anjou, par Saint-James, Fougères, Vitré, Pouancé, Angers, le Puy-Notre-Dame, Parthenay et Niort.
– Le Grand Chemin montois vient de Saint-James, Mayenne, le Mans et Tours (320 km)
Ces voies balisées dans les deux sens, permettent aux miquelots venant « du sud » de gagner le Mont à l’aide d’un balisage Saint-Michel et, et inversement, d’offrir la possibilité aux empruntant les mêmes chemins, aux jacquets partant du Mont d’atteindre Saint-Jacques en suivant les coquilles compostellannes,
La valorisation touristique
en lien avec les partenaires du tourisme et de la culture, des communes, collectivités locales et territoriales (et l’Etat), édition de flyers, participation à des salons spécialisés, éduc-tours, conférences, animations diverses…
Les marches culturelles
Pour vous faire découvrir ces différents chemins, l’Association organise plusieurs marches patrimoniales chaque année, la « Marche de printemps », un week end, sans arriver au Mont, pour valoriser une Ville Départ sur 2 à 3 jours, et la « Marche de septembre », pour arriver au Mont le 29 septembre, jour de la Saint-Michel, avec à chaque fois des pauses historiques et des visites, des accueils, rencontres…
Les Rencontres historiques
Devant l’intérêt du public pour les recherches sur la thématique des pèlerinages et du culte à saint Michel, l’Association organise une journée de conférences tous les deux ans, le 8 mai, à la Saint-Michel de printemps. Les actes de ces Rencontres sont éditées par l’Association et disponibles auprès de l’Association (voir rubrique « Boutique »
Les expositions temporaires
Les conférences
La publication des actes des Rencontres
La publication des guides
La participation à des colloques
Un projet de tourisme durable
Le Mont-Saint-Michel, qui compte parmi les sites les plus visités de France, subit aujourd’hui les effets négatifs du tourisme de masse : pollution, dégradation de l’environnement, urbanisation,…
C’est pourquoi, afin de minimiser ces impacts, Les Chemins du Mont-Saint-Michel s’inscrivent dans une logique de développement durable du tourisme en :
Préservant les ressources naturelles et environnementales :
- en favorisant l’utilisation de modes de transport non polluants (marche à pied, VTT, chevaux, ânes) ou de transports sobres (chemin de fer)
- par l’utilisation de papier recyclé (dépliants, courriers)
- en favorisant une meilleure répartition des flux touristiques sur l’ensemble de la Normandie et par petits groupesRespectant l’authenticité culturelle des territoires traversés :
- par la valorisation et la restauration du patrimoine situé sur les cheminsAssurant une activité économique :
- par la mise en valeur d’artisans et de producteurs locaux
- par la valorisation des commerces de proximité
- en incitant à la mise en place d’hébergements de groupe
- par l’animation proposée sur les chemins ou dans les villes traversées par l’association et qui attire les amateurs d’histoire et de nature
Comment être un marcheur responsable ?
Les gestes qui font la différence :
- Préférez les transports en commun ou le covoiturage pour vous rendre à votre point de départ et y retourner (il existe de nombreuses gares le long des Chemins du Mont !)
- Respectez le code de la route
- Empruntez les sentiers balisés et respectez l’environnement
- Ne cueillez pas de fleurs ou de plantes
- Soyez l’invité discret et attentif de la nature et prenez le temps de découvrir les terroirs et le patrimoine qui jalonnent ces chemins
- Pensez à refermer les clôtures après votre passage
- Ne touchez pas, ne nourrissez pas et n’effrayez pas les animaux
- Si vous marchez avec votre chien, pensez à la laisse
- Renseignez-vous sur les règlementations d’accès aux zones protégées (réserves naturelles, parcs naturels, herbus,…) et respectez les panneaux d’avertissement mis en place (périodes de chasse, accès réservé aux piétons,…)
- Ne laissez aucun déchet, emportez-les avec vous jusqu’à la prochaine poubelle (fumeurs, pensez au cendrier de poche)
- Préférez les produits avec peu d’emballage et issus de producteurs locaux
- Ne faites pas de feu en pleine nature
- Utilisez du matériel solaire ou des piles rechargeables
- Investissez dans des équipements réutilisables (gourde, lampe dynamo,…)
Ses actions en réseau
JPEGRéseau des Grands Itinéraires Pédestres
Les Chemins du Mont appartiennent depuis sa création en 2015 au Réseau des grands itinéraires pédestres, fondé à l’initiative de l’association « Sur le chemin de Robert Louis Stevenson », de la FFrandonnée et de la Grande Traversée des Alpes. Il regroupe aujourd’hui 20 grands itinéraires pédestres, du nord au sud de la France, portés par des associations ou des collectivités, ayant pour missions l’animation et la promotion de chemins d’itinérance, aux côtés de la FFRandonnée qui met en place et balise les fameux GR®. Il regroupe des professionnels et des bénévoles de la randonnée qui ont décidé d’unir leurs forces pour promouvoir ce que l’on appelle la grande itinérance. Selon la charte du Réseau, la grande itinérance est pratiquée sur des chemins et sentiers dont le temps de parcours est supérieur à 7 jours de marche.
Ces grands itinéraires ont pour caractéristique d’être des chemins porteurs de sens : singularité géographique, épopées littéraires, pratiques de marche ancestrales (chemins de transhumance, sentier des douaniers) et bien sûr très anciens pèlerinages (Saint-Jacques de Compostelle, Saint Guilhem le Désert, Mont Saint Michel). D’une longueur variable, de 180 à plus de 1000 km, ces itinéraires s’associent aux 110 000 000 km de sentiers homologués en GR®, mis à disposition par la FFRandonnée, association loi 1901 reconnue d’utilité publique. Elle est aussi délégataire du ministère des Sports pour la pratique de la randonnée pédestre, dont elle définit les normes.
L’objectif du réseau est de mutualiser les expériences afin d’améliorer l’offre de services sur les chemins de randonnée (hébergement, restauration, transport de bagages et de personnes, balisage, guidage, équipements publics, informations culturelles et patrimoniales, accessibilité…). Le collectif permet aussi la réflexion commune sur l’actualité de la pratique de la marche, son intérêt pour la santé, son lien avec le respect de la nature, son intérêt pour le développement économique des territoires ruraux.
Portail du Réseau des Grands itinéraires pédestres
JPEGFédération française des Itinéraires culturels européens
Les Chemins du Mont sont un des membres fondateurs de la FFICE qui réunit depuis mai 2010 des itinéraires culturels européens, certifiés ou non par le Conseil de l’Europe. Elle porte des valeurs fortes : respect et solidarité, conformité à l’esprit associatif, responsabilité et durabilité, dialogue et partage, curiosité et générosité, transmission, éducation et citoyenneté.
Elle oeuvre dans la perspective de promouvoir une prise de conscience d’une identité culturelle et d’une citoyenneté européennes, fondées sur un ensemble de valeurs communes. Elle ambitionne de favoriser le dialogue interculturel et interreligieux ainsi que de préserver le patrimoine culturel matériel et immatériel afin d’en faire un facteur de développement durable.
La FFICE fédère les itinéraires culturels qui traversent la France, pour en améliorer la visibilité ; elle est l’interlocutrice auprès des collectivités publiques et des organismes nationaux pour la mise en œuvre de projets communs ; elle favorise les outils des nouvelles technologies de l’information et milite pour un tourisme culturel différent, divers et intelligent.
site de la FFICE
JPEGRéseau des sites et des chemins de Saint-Michel
En octobre 2013, à Caen, en conclusion des « Rencontres européennes des sites et des Chemins de saint Michel », organisées par l’Association, les statuts de la nouvelle fédération des sites et des chemins de Saint-Michel a été arrêtés. Le siège social de la nouvelle association européenne est à la maison de l’Europe à Paris, le président actuel est Michel Roussel, maire d’Aiguilhe (Haute-Loire). Ce Ce Réseau européen réunit les associations des Chemins du Mont-Saint-Michel, des Chemins de Saint-Michel en Savoie, d’Autour de Saint-Michel d’Aiguilhe, des Amis de Saint-Michel de Cuxà, de la commune d’Aiguilhe, de la Confrérie de san Miguel de Aralar (Navarre), des associations italiennes Le Vie di San Michele (Lombardie) et I Cammini di San Michele (Marches).
Pour plus de renseignements sur le Réseau des sites et des chemins de Saint-Michel
Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Normandie (FSHAN)
Les Chemins du Mont-Saint-Michel appartiennent à cette fédération des sociétés savantes normandes (Haute et Basse-Normandie envisagées ensemble depuis sa fondation), qui organise chaque année un congrès qui réunit les participants et intervenants sur un thème commun, comme les pèlerinages ou les voies de communication et les Chemins du Mont ont d’ailleurs participé activement à ces congrès et confirment leur attachement à la recherche scientifique et à la valorisation de ses résultats à tous les publics.
site web
Son comité scientitifique
L’Association possède un Comité scientifique composé d’environ soixante-dix universitaires et chercheurs français et étrangers travaillant sur un des sujets suivants : culte et pèlerinages à l’Archange, chemins de pèlerinages, voies de communication, récits de voyage, enseignes de pèlerinage, hôtels-Dieu et hospitalité, relations avec les autres sanctuaires de pèlerinage…
Le Comité scientifique se réunit une fois par an à l’Université de Caen, mais au-delà des possibilités de déplacement des uns et des autres, l’objectif est de créer un réseau de chercheurs allant bien au-delà des limites de l’hexagone pour accompagner d’un point de vue scientifique le développement des Chemins du Mont-Saint-Michel à l’échelle européenne, susciter la recherche sur ces thématiques et permettre la valorisation des résultats acquis, organisation de colloques, etc.
Membres du Comité scientifique Association « Les Chemins du Mont-Saint-Michel » (2022)
Mme Marie-Agnès Avenel, maître de conférences en latin à l’université de Caen
Mme Sarah Blick, International Society for the study of pilgrimage art, Kenyon College, Gambier (Ohio)
M. Pierre Bouet, directeur honoraire de l’Office Universitaire d’Etudes Normandes (OUEN)
Mme Catherine Bougy, maître de conférence honoraire en ancien français, université de Caen
M. Giampetro Casiraghi, Comitato Regionale Sacrense, Torino
M. Paolo Caucci von Saucken, professeur émérite, università di Perugia
M. Jean-Marie Cauchies, professeur Facultés Saint-Louis de Bruxelles, directeur du CRHIDI (Centre de recherches en histoire du droit et des institutions)
Frère Dominique-Marie Dauzet, conservateur des archives diocésaines de Bayeux, chargé de cours à l’École Pratique des Hautes Études
M. Henry Decaëns, président du Comité scientifique
M. Julien Deshayes, animateur du patrimoine du Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin (Valognes)
Mme Claire Etienne Steiner, conservateur honoraire du patrimoine, Rouen
M. Jean-Pascal Foucher, directeur des Archives départementales de l’Orne, Alençon
M. Martin de Framond, directeur honoraire des Archives départementales de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay
Mme Laura Gaffuri, spécialiste de la prédication au Moyen Age, università degli Studi di Torino, dipartimento di Storia
Mme Véronique Gazeau, professeur émérite d’histoire médiévale, université de Caen
M. Pierre-Gilles Girault, administrateur de l’abbaye de Brou (Bourg-en-Bresse)
Mme Catherine Guyon, maître de conférence en histoire médiévale, université de Nancy II
Mme Ilona Hans-Collas, docteur en histoire de l’art, chercheur à l’Institut royal du patrimoine artistique, Bruxelles
M. Renzo Infante, professeur, Università degli studi di Foggia
M. Humbert Jacomet, conservateur du patrimoine
M. Richard Johnson, professeur de littérature anglaise, Harper College, Palatine (Illinois)
M. Graham Jones, Saint John’s College, Oxford
M. Bruno Judic, professeur d’histoire médiévale, université de Tours ; président du Centre culturel européen Saint-Martin de Tours
M. Vincent Juhel, directeur de l’association
M. Dominique Julia, directeur honoraire de recherches au CNRS
Mme Angela Laghezza, Università degli studi di Bari Aldo Moro
Mme Elisabeth Lalou, professeur émérite d’histoire médiévale, université de Rouen
M. Jean Laspougeas, maître de conférence émérite en histoire contemporaine à l’Université de Caen
M. Yann Leborgne, docteur en géographie, chercheur
M. Stéphane Lecouteux, chercheur associé, Université de Caen, CRAHAM
M. Jean-Luc Leservoisier, conservateur honoraire de la Bibliothèque municipale d’Avranches
M. Saverio Lomartire, professeur, università di Vercelli
M. Emmanuel Luis, chercheur, Service de l’Inventaire général et patrimoine culturel, Région Normandie, Caen
M. Bruno Maes, maître de conférence d’histoire moderne, université de Nancy
M. Christophe Maneuvrier, maître de conférences en histoire médiévale, université de Caen
M. Jean-Marie Martin, École française de Rome, directeur de recherches au CNRS, spécialiste de l’Italie méridionale au Moyen Age
M. Jean Meyers, professeur de langue et littérature latines, Université de Montpellier III, directeur adjoint du Centre de recherches interdisciplinaires en sciences humaines et sociales de Montpellier
M. François Neveux, professeur émérite d’histoire médiévale, université de Caen
M. Giorgio Otranto, professeur honoraire, università degli studi di Bari, Aldo Moro
M. Fabien Paquet, maître de conférences en histoire médiévale, Université de Caen
Dr Werner Paravicini, directeur honoraire de l’Institut historique allemand de Paris, spécialiste de l’Allemagne du Nord au bas Moyen Age
Mme Céline Pérol, maître de conférences en histoire médiévale, université de Clermont-Ferrand
M. Simone Piazza, maître de conférences, histoire de l’art médiéval, université de Montpellier
M. Jean-Michel Picard, professeur, University College Dublin, Department of French
M. Marco Piccat, professeur honoraire de philologie romane, università di Trieste
M. Georges Provost, maître de conférence d’histoire moderne, université de Rennes II
Mme Dominique Rigaux, professeur d’histoire médiévale, université de Grenoble II, responsable du projet européen PréAlp (CNRS et Ecole Française de Rome)
M. Paulino Rodriguez Barral, profesor del Instituto Español « Giner de los Rios », Lisbonne
M. Daniel Russo, professeur d’histoire de l’art médiéval, université de Bourgogne
M. François Saint-James, chargé d’action culturelle, Centre des Monuments Nationaux, abbaye du Mont-Saint-Michel
M. Giuseppe Sergi, professeur d’histoire médiévale, università di Torino
Mme Katherine Allen Smith, Assistant Professor of History, University of Puget Sound, Tacoma (Washington)
M. Renato Stopani, directeur du Centro studi Romei, Florence
M. Jean-Pierre Suau, maître de conférences émérite d’histoire de l’art, université de Montpellier
M. Fabrizio Vanni, Centro studi Romei, Florence
M. André Vauchez, directeur honoraire de l’École française de Rome
Mme Catherine Vincent, professeur émérite d’histoire du Moyen Âge, université de Paris X-Nanterre
Mme Cécile Vincent-Cassy, maître de conférences honoraire, département d’espagnol, Paris XIII-Nord
Nos partenaires sur le terrain
Toutes ces actions ont pu être réalisées en étroite collaboration avec la DRAC Normandie, les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne, avec la Communauté urbaine de Caen-la-Mer et la Communauté d’agglomération du Mont-Saint-Michel-Normandie
les 101 communes adhérentes qui sont devenues « Communes des Chemins du Mont-Saint-Michel » et soutiennent le projet dans leur territoire (25 nouvelles conventions signées en 2023) pour faciliter sa visibilité par tous les publics et permettre une meilleure appropriation par les habitants
et enfin l’ensemble des membres adhérents, force de la vie associative
Element remarquable sur le chemin :
Des clous en bronze poli (diamètre : 15 cm) jalonnent progressivement les Chemins du Mont pour valoriser la patrimoine historique et monumental à l’intention des miquelots et des visiteurs, plus de 290 clous répartis sur 140 communes.
Adhésion à L’association
Une association c’est d’abord un projet soutenu par ses membres et les Chemins du Mont-Saint-Michel seront heureux de compter sur votre soutien matériel et moral.
Adhérez et soutenez l’Association en devenant membre adhérent pour faire rayonner les Chemins du Mont-Saint-Michel
Cotisation 2024 (par année civile) :
27 € (individuel) – 40 € couple – 10 € moins de 26 ans, en recherche d’emploi, handicapé
Un reçu fiscal vous sera envoyé
Espace Presse
Les Chemins du Mont-Saint-Michel : [Dossier de presse général à télécharger]
Les Chemins du Mont-Saint-Michel dans la presse et sur internet : Sur le site Chemins d’étoiles